![]() Asclepias tuberosa, par Aaron Carlson, licence (CC BY-SA 2.0). À partir de cette adresse sur Flickr. ![]() Asclepias tuberosa, par 'Qwertzy2', licence (CC BY-SA 3.0). Photo recadrée. À partir de cette adresse sur Wikimedia Commons. ASCLEPIAS TUBEROSAFamille: AsclepiadacéesOriginaire d'Amérique du Nord Commentaires de SylvieIl y a seulement une quinzaine d'années, le papillon monarque était abondant. Le nombre de ces papillons a décliné rapidement. Je n'en ai vu que quelques-uns cette année. À chaque année, les monarques partent pour une impressionnante migration vers leur site d'hivernement, essentiellement au centre du Mexique. Ce ne sont pas les mêmes qui reviennent à l'été suivant, car l'aller-retour demande quatre générations de monarques. Leur déclin est principalement lié à trois facteurs: la déforestation aux sites d'hivernement, les événements climatiques et la perte des habitats en Amérique du Nord. La perte des habitats découle principalement de l'étalement résidentiel et de l'utilisation agricole des herbicides qui éliminent toutes autres plantes que les plantes cultivées qu'on a rendues résistantes. À travers l'Amérique du Nord, depuis quelques années, des efforts ont été faits pour sauver les monarques. Cela inclut, bien sûr, la restauration d'habitats et la plantation d'asclépiades en jardin. En 2016, le gouvernement du Canada a émis un plan de gestion. La proposition du plan (2014, en PDF) est disponible en français ici ( Plan de gestion du monarque au Canada). Quelques asclépiades conviennent à la plate-bande, dont l'asclépiade tubéreuse. À l'état naturel, elle existe en un seul endroit au Québec (Outaouais) et est protégée par la loi sur les espèces vulnérables. En Ontario, elle est rare et aux États-Unis, elle est abondante. Elle est lente à s'établir, mais formera avec le temps une bonne touffe de feuilles vert foncé qui atteint environ 60 cm de hauteur. Elle est intolérante à l'ombre et réussit bien dans les sols pauvres et secs. Elle se transplante mal, mieux vaut la laisser en place. Vers juin, elle fleurit dans des couleurs de feu, du jaune vif à l'orange. La floraison reprend si les fleurs fanées sont coupées. Toxique, les chevreuils n'y touchent pas, mais beaucoup d'insectes l'apprécient, et pas seulement les butineurs. Le colibri à gorge rubis la visite.
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